En effet, on apprenait aujourd’hui dans les médias que l’entreprise fondée par Aldo Bensadoun en 1972 à Montréal est maintenant transférée à son fils, David Bensadoun.
Une nouvelle comme celle-ci envoie un message fort et positif pour l’économie du Québec et pour la relève de demain.
Pour nos 90 membres actifs à travers le Québec, qui sont tous la relève d’entreprises familiales, cette annonce réitère le fait qu’avec une bonne planification, le transfert de générations en générations est tout à fait possible.
Ce n’est pas uniquement les entreprises de petites tailles qui sont transmises à la famille : Aldo est un exemple clair, comme plusieurs de nos membres d’ailleurs : pensons aux entreprises qui ont des centaines d’employés et qui sont en affaires depuis 3 ou 4 générations au sein de la famille, impliquant des cousins et cousines !
Le fait d’avoir mis en place un président non-membre de la famille pour la transition a été ici une option qui a fonctionné. À noter qu’il y aurait pu avoir un certain risque que les employés et les clients voient en cela un manque de confiance envers la relève.
La relève familiale a un double mandat : assurer la continuité des valeurs qui ont porté l’entreprise de sa fondation à aujourd’hui, mais aussi d’innover et de regarder vers le futur pour assurer la pérennité de l’entreprise. Nous sommes curieux d’entendre plus sur les projets futurs de David Bensadoun !
Dans la même veine, il y a quelques jours, le gouvernement provincial annonçait des changements dans la loi pour favoriser le transfert d’entreprise familiale, peu importe le secteur d’activité.
En conclusion, nous nous réjouissions de cette vague d’initiatives positives pour les entreprises familiales.